Le Bleu
Chers lecteurs, lectrices,
Vous avez constaté que certaines couleurs ont « un historique, un passé » plus denses que d’autres. C’est pourquoi certaines couleurs ont plus à vous raconter…
« Une autre approche de la couleur » qu’est-ce que ça signifie :
C’est percer, décortiquer, approfondir son passé, son présent et à la fin de la lecture savoir la regarder, l’observer et surtout la laisser vous envahir comme la toute première fois, pour vivre avec elle un autre futur.
Alors continuons notre tour des couleurs, et arrêtons-nous sur
le bleu
« Un matin l’un d’entre nous, manquant de noir, se servit de bleu : L’impressionnisme était né »
Auguste Renoir
A l’aube du terme :
Le bleu, très peu prisé en Occident ancien a peu de mots pour le définir : dans les textes bibliques en hébreu, araméen ou grec, seul revient le mot « saphir », la pierre préférée des peuples de la Bible.
Les langues romanes iront puiser les mots germaniques « bau » et arabes « azraq », et encore le bleu était souvent confondu avec le gris et le vert. Paradoxe : parmi les anciennes formes de vieux français au 12è siècle on trouve « blo, bloe » : le mot
anglais « blue » vient donc du français.
Il semble que dès l’origine le mot ait désigné une couleur « pâle, blanchâtre » ou « livide, bleuâtre » qui s’applique surtout aux couleurs du visage ou de la peau contusionnée.
La guède ou pastel, s’utilisait en Europe du Nord depuis l’époque des Celtes, qui, en 55av. J.-C. se teintèrent le visage en bleu afin d’effrayer les troupes de Jules César.
Au fil des siècles et des contrées, l’infini des nuances de bleu : du plus clair au plus foncé, du plus azur au plus nuit, du plus profond au plus mystérieux, travaillé pur ou mélangé, de jour ou de nuit, il se fait turquoise ou bleu nuit, violet ou vert profond. Une palette infinie que nous connaissons aujourd’hui.
Dans l’antiquité occidentale la couleur Bleue était dévalorisée. Elle est peu apprécié des Romains, car pour eux le bleu a comme connotation la couleur des barbares, les yeux clairs des Celtes et Germains, ils enduisaient aussi leur visages de bleu pour le combat. Il faudra attendre le XIIe pour que le bleu connaisse un véritable engouement.
Pendant ce temps-là toutes les autres civilisations anciennes l’ont vénéré. Dans l’Egypte Pharaonique : les hiéroglyphes de Dendérah montrent des étoffes sacrées en vert, en pourpre et bleu.
Ainsi que de nombreux objets ornés de coloris bleu-vert, bleu Egyptien portent bonheur dans l’au-delà et dominent l’art.
Le turquoise est dédié à la déesse de la maternité Hathor, élue des dieux et protège du mauvais œil. Le pectoral du Dieu Horus, d’un bleu puissant symbolise l’œil qui voit tout, l’œil qui guérit « comme le soleil qui réapparait chaque matin ». Le bleu des pierres précieuses finement broyées protège les yeux du soleil. Appelé également « anil » l’indigo a donné son nom au Nil, « le fleuve bleu » d’Egypte.
Pour les Perses le monde repose sur un saphir qui donne au ciel son éclat. Dans les collines de L’Arizona et du Nouveau Mexique l’on trouve des pierres bleues « qui soudent la terre, le ciel et la mer » : le Lapis Lazuli, les Saphirs, les Turquoises… sont associées à l’éternité, elles apportent aux hommes le sceau protecteur des dieux.
Les Navajos lancent des Turquoises, dites « morceau de firmament », dans un lac pour faire tomber la pluie. D’autres tribus les contemplent après la nouvelle lune pour attirer la chance.
En Chine, l’on trouve le bleu dans la plante médicinale « l’indigo ».
C’est une plante dite tinctoriale, car certaines parties de celle-ci peuvent servir à préparer soit des colorants et des teintures. Celles-ci sont utilisées généralement pour teindre des fibres textiles naturelles (laine, coton, soie…). Ce fameux bleu de Chine, utilisé aussi bien pour les vêtements populaires que pour les soieries des mandarins. Les Tibétains, eux, cherchent la Turquoise au fond des lacs, trésors protecteurs des eaux et des sources. En Orient on suspend encore la Turquoise en guirlande à la façade des maisons ou au-dessus du lit des enfants pour se préserver du malin.
Alors évidemment, vous comprendrez avec tant de bienfaits, les pierres « Bleues » ont été une monnaie d’échange, les plus foncées étant les plus bénéfiques sont les plus chères.
LE BLEU, Une symbolique riche
Comme elle est très contrastée, il faut différencier avant et après le XIIe siècle :
Avant, cette couleur ne jouait aucun rôle dans la vie sociale ou religieuse ; elle avait même mauvaise réputation : avoir les yeux bleus rendait les hommes ridicules et témoignait des mœurs légères des femmes.
Après, le bleu fut un enjeu religieux et royal : l’abbé Suger, homme de sciences, pense que la couleur est lumière donc relève du divin. La couleur bleue est très présente dans l’abbatiale de Saint Denis.
Le Bleu symbole religieux :
Un changement profond dans la symbolique religieuse s’étend entre le XII et XIIIe
siècle, faisant apparaître Dieu pour les Chrétiens comme Dieu de lumière qui vient du ciel ; alors les trois couleurs traditionnelles (blanc, rouge, noir) vont s’enrichir d’une quatrième, qui va connaître une reconnaissance spectaculaire en devenant la couleur « qui dissipe les ténèbres ». Le Bleu devient un phénomène de société qui va diviser les hommes d’Eglise et bouleverser la symbolique de cette couleur. Les ciels se peignent d’un bleu qui se répand sur les vitraux et les œuvres d’art.
La vierge Marie se pare de bleu (elle était jusque là en sombre, pleurant le deuil de son fils martyr) et bien entendu le Roi de France aussi : Philippe Auguste et Saint Louis les premiers, alors qu’avant eux c’était inconcevable : il nous en reste la couleur « bleu-roi » ! Les Seigneurs s’y mettent et le bleu devient une mode aristocratique. La vague moraliste en fin du Moyen Age qui va provoquer la Réforme, n’entachera pas la carrière du bleu puisque les réformateurs le conservent dans la palette des couleurs « dignes » avec le Blanc, le Noir, le Gris et le Brun. Quelle destinée.
Le Bleu symbole économique :
Le bleu alors se diffuse dans le vêtement aussi bien féminin que masculin dans toute l’Europe protestante avec ses conséquences économiques : on ne peut plus se passer du bleu céleste et limpide… et l’ on fera une guerre sans merci à la couleur rouge, qui ruinera ses fabricants ! La guède, mi-herbe mi-arbuste, colorant bleu artisanal, voit sa demande exploser ; la culture de ces boules appelées « coques » devient industrielle et fait la fortune de régions telles que la Thuringe, la Toscane, la Picardie, le Toulousain, d’où l’expression pays de « cocagne ».
On dit que 80% de la cathédrale d’Amiens (XIIe) ont été payés par les marchands de guède. ( Clin d’œil aux Amiénois ! ).
C’est seulement la libéralisation de l’importation de l’indigo au XVIIIe siècle qui bouleversera ces régions, en faisant la fortune des marchands et des ports tels que Bordeaux.
Le Bleu symbole politique :
En France, le bleu fut la couleur naturelle (liberté !) des Républicains qui s’oppose au blanc des Monarchistes, au noir du parti Clérical, et au rouge des Révolutionnaires.
Le bleu politique s’affirme d’abord en France : entre 1789 et 1794, il passe des armoiries à la cocarde, de la cocarde au drapeau et aux uniformes. M. Pastoureau détaille l’épisode et montre que le tricolore est d’abord celui du drapeau américain, qui procède lui-même du tricolore anglais fixé en 1603. Après la première guerre mondiale il est devenu conservateur, il nous en reste le bleu horizon de la gendarmerie et de la police.
Côté vestimentaire, le noir se transforme en bleu marine, autour de 1930, sur presque tous les uniformes marins, mais aussi policiers, pompiers, facteurs, et le bleu civil s’impose via le jeans.
Puis le bleu politique se mondialise en couleur de la paix et de l’entente (ONU, Europe), bleu consensuel par essence fait l’unanimité comme symbole de paix : il devient la couleur des organismes internationaux : Unesco, ONU (les Casques Bleus), Union Européenne.
Le Bleu symbole de naïveté :
Gare à vous si vous n’y voyez que « que du bleu » la tromperie n’est pas loin.
Être dans le bleu, par référence à l’azur du ciel, c’est rester dans l’irréel, dans les nuages dans le flou ou dans l’ignorance. Quant au familier « les bleus » il désigne les débutants ou la jeune recrue (la bleusaille car les jeunes des classes populaires arrivaient habillés de blouses bleues) et, par extension, le jeune recruté en entreprise (« un bleu »); dans les usines canadiennes on désigne les ouvriers habillés de bleu par « cols bleus » par opposition aux « cols blancs » ; ce bleu de travail, de grosse toile teintée à l’indigo bon marché, s’est décliné aujourd’hui en Jeans, symbole populaire devenu l’uniforme de tous, de la mode, des marques, nous nous sommes peu à peu éloignés du symbole royal !
Le bleu une fabrication difficile
Les progrès de sa fabrication sont faibles jusqu’au 12è siècle.
Le bleu des Egyptiens était fabriqué à base de cuivre et d’oxyde de calcium. Chauffés avec du sable, ces ingrédients produisaient une glaçure céramique et une substance proche du verre, appelée Fritte.
Broyer la fritte donnait un pigment bleu que les Romains nommèrent le bleu Egyptien ou d’Alexandrie.
D’origine végétale :
Jusqu’à 21 familles de plantes sont source de bleu ; les pétales de thapsia donnent l’ancienne couleur « lucalin », les sucs de violette un azur plus sourd, et les fruits de l’héliotrope le bleu de tournesol. Et ainsi de toutes sortes de fleurs : bleuets, myrtilles, érable, iris, pavot, isatis,… qui écrasées, séchées, retrempées et associées à des onguents, à la gomme, à l’alun, donnent la gamme des « pastels » dont la culture devient une branche florissante de l’agriculture au XVIIIè siècle.
La guède donne un bleu assez pâle, délavé, peu résistant à la lumière. Un bleu foncé, violet, superbe, s’obtient avec l’indigo, connu depuis le néolithique dans les régions où pousse l’arbuste « indigotier » (Inde, Moyen Orient, Afrique), mais l’importation en fut interdite en Europe pour protéger le pastel des Européens jusqu’en 1737 !
Aujourd’hui le règne de cette origine végétale a fait place à des compositions carbonées organométalliques.
D’origine minérale :
Le bleu azur obtenu à partir de la pierre l’azurite, qui était une autre couleur présente dans les peintures murales Egyptiennes.
L’azurite est un carbonate de cuivre proche de la malachite. Ce minéral est un bleu profond tirant sur le vert. L’Azurite était également utilisée par les Grecs, qui s’approvisionnaient en Arménie.
Le bleu de smalt ou safre, premier bleu à contenir du cobalt. D’un beau bleu profond, le smalt fut très utilisé du XVIe au XVIIe, et remplaça l’azurite. Il s’obtenait en broyant une Fritte de verre issue de l’oxyde de cobalt. On le retrouve dans les Faïences et Céramiques d’Iznik au cours du XVIème en Turquie. Ainsi que Dans la Faïence de Delft développée en Hollande au XIIème.
Le Bleu Outremer « au-delà des mers » renseigne sur la provenance exotique de ce bleu, tirant sur le violet, il est issu du lapis-lazuli, pierre rare encore de nos jours qui se trouve essentiellement en Afghanistan.
Le bleu Indigo, comme son nom l’indique il vient d’Inde, extrait de feuilles fermentées de l’indigotier, il produit une teinture bleu violacé profonde, trois fois plus intenses que la guède ou le pastel.
Beaucoup d’ appellations anciennes du bleu ont disparu, mais certaines ont perduré :
Bleu Azur-céleste-Cendres-Ciel-d’Alexandrie-d’Anvers-de Berlin-de Delft-de Montagne-de Paris-de Prusse- Bleu Egyptien- Indien- Minéral-Nattier-Royal-Smalt-Thénard…
D’origine chimique :
Les pigments viennent de l’oxyde de fer et du sulfure de mercure. La première couleur artificielle fut obtenue par hasard en 1704.
Diesbach un peintre de Berlin ajouta de la potasse par de l’huile animale à une laque. Il en résultat un mélange chimique de ferrocyanure ferrique donnant bleu profond tirant sur le vert. Le bleu de Prusse était né, puissant et très colorant il servit de pigment pour les artistes.
Le bleu de Cobalt synthétique fut crée en 1802 par un scientifique français du nom de Thénard, d’où son appellation plus rare de bleu de Thénard.
Le bleu de Céruléum est dérivé du latin « caeruleus » bleu. Il fut découvert en 1802 par un scientifique Allemand Hopfner. Et fut commercialisé en 1870 par G. Rowney sous le nom de bleu de Céruléum , bleu vif tirant sur le vert particulièrement adapté au ciel d’aquarelle.
Les bleus synthétiques au XXème sont issus de nouveaux pigments qui imitent les couleurs naturelles, cela a énormément étendu la palette des peintres.
Bleu de phtalo issu de la phtalocynanine de cuivre qui fut « synthétisée » en 1930. Bleu intense et profond, parmi ces bleus figure le bleu hortensia-monastral-Rembrandt et thalo. Sans oublié bleu de manganèse et bleu d’indanthrène…
On ne peut parler de cette quête du bleu sans rendre hommage :
*A la période bleue de Picasso de 1901 à 1904
*A l’Artiste Français Yves Klein (1928-1962), réputé pour ses monochromes dans les années 1950. Il développa un nouveau bleu outremer, breveté « International Klein Blue » dit IKB. En suspension dans de la résine transparente, les particules de pigments pures révèlent tout leur éclat.
*Le Cavalier bleu, baptisé Der Blaue Reiter en allemand, ce groupe d’artistes expressionnistes est associé à un almanach fondé en 1912 par Vassily Kandinsky et Franz Marc (1880-1916). Le nom du groupe vient de la passion partagée par Kandinsky et Franz Marc pour la couleur bleu et les chevaux.
Et le Turquoise me direz-vous ?
D’où vient elle, cette fièvre turquoise tantôt couleur tendance et que l’on retrouve dans la décoration, la mode…
La couleur turquoise reflète la teinte de la pierre semi-précieuse éponyme. Les européens au XIIIème s. la baptise ainsi.
Ce minéral était importé de Turquie et originaire de Perse. La turquoise existait aussi en Amérique du Nord et du Sud. Les indiens Navajo, zuni et Hopi créèrent des bijoux et objets d’art en turquoise mêlée d’argent.
A l’époque précolombienne, les Aztèques utilisaient des mosaïques de Turquoise et de Jade pour décorer leurs sculptures et objets précieux.
L’on suppose que la juxtaposition de ces deux minéraux Turquoise et Jade , favorisa
L’emploi d’un mot unique pour désigner le bleu et le vert. Du point de vue coloriste le Turquoise se situe entre le bleu et le vert sur le spectre.
Les pigments Turquoise :
La Turquoise naturelle varie du bleu-vert vif au vert bleuté pâle. Elle se compose de phosphate de cuivre et d’aluminium hydraté. Il n’existe pas de turquoise organique synthétique.
Les artistes se contentent de mélanger des pigments bleus et verts, contrôlant ainsi l’exact coloris turquoise qu’ils souhaitent obtenir. L’on trouve également des couleurs toutes prêtes portant le nom de turquoise, les fabricants les créent en combinant des pigments bleus et verts, la plupart sont à base de phtalocyanine. On trouve aussi du turquoise de cobalt donnant une couleur vive en aquarelle. En peinture acrylique et l’huile, elle a une tonalité plus matifiée, proche de l’aspect opaque et mat de la pierre naturelle.
Le bleu dans notre environnement
« La terre est bleue comme une orange »
Paul Elouard
Savez-vous combien de dégradés linéaires de bleu existent-ils ?
16 millions de teintes, pour aller du bleu azuré jusqu’au bleu marine, outremer et de Prusse.
Tout commence à notre naissance, et oui ! tous les bébés naissent avec les yeux bleus. Certains les conservent toute leur vie. D’autres subissent l’influence de la mélanine qui modifie la couleur de leur iris.
Vue de l’espace, notre planète parait bleue.
Le bleu communique un sentiment de spiritualité, il suggère le calme et la sérénité dans ses tons les plus clairs, et évoque mystère quand il tire vers le noir. Dans certain cas il suscite tristesse et mélancolie. Utilisé dans des tonalités vives et claires, le bleu est une couleur à la fois délicate et expansive, tandis que les bleus riches et veloutés ont des profondeurs qui rappellent l’opulence et le mysticisme.
Où se cache-t-il dans notre quotidien ?
Dans nos jardins : bleuets, gentianes, hortensia, myosotis…
Sur nos tables : homard, prune, morceau de roquefort, truite cuite au bleu, sirop, raisin, cassis …
Le bleu dans la technologie et les publicités : AGILENT, ALTRAN, ASTRON, IBM, le bleu de Word qui trône dans votre ordinateur.
Sans oublier EDF et GAZ de France bleu électrique, les bouteilles de butane. La société OTIS et son logo bleu qui nous fait grimper au 7éme ciel dans ses ascenseurs.
L’homéopathie pour guérir en douceur avec le bleu de Boiron.
Avec Décathlon et son bleu on respire l’air frais.
Si je fais appel à votre mémoire et votre caddie de supermarché ! et bien oui ! il est partout ce bleu qui nous inonde et que nous ne voyons plus dans l’immensité de notre espace coloré et interconnecté.
Quelques signes et labels utilisant la gamme des bleus ?
Fa aqua tonifiant, Lotus avec sa petite fleur bleu de lotus, le Sun qui se met au bleu de l’emballage, Cajoline et Minidou. Lustucru et tous les produits de la mer : rillettes de crabe Cap océan, délice de crabe Fleury Michon, saumon fumé Delpierre, matelote de
thon et thon au naturel. Le lait et les laitages, Viva, Calin, Danone, le bleu,le Bresse et le bleu d’Auvergne.
Vous vous sentez cerné, vous l’êtes et ce n’est pas fini.. ( Nos cernes sont bleus !) Même le chocolat extra fin au lait de Lindt n’y voit que du bleu… Dans un autre registre Tintin et les oranges bleues, la schtroumpfette, le grand bleu , Avatar… Et pour vous faire
couler tout ça vous reprendrez bien un verre d’Evian la bouteille revisitée par
Gaultier, de Vittel, de Thonon, de Quézac ou de Vodka Absolut…
Les Expressions du BLEU
Un bleu pour désigner un bizut, un novice. En être tout bleu. Une peur bleue. Oh la belle bleue ! au feu d’artifice. Bas bleu. Cordon bleu. Casques bleus. Baby blues. Les hommes bleus du désert. Barbe-bleue. Sacrebleu. Conte bleu (des sornettes). La ligne bleue des Vosges. Le train bleu. Avoir un bleu à l’âme. N’y voir que du bleu. Fleur bleue. Si vous êtes amoureux, le beau Danube vous paraitra bleu.
Comme vous venez de le lire et peut être de redécouvrir, Le BLEU est la couleur la plus présente dans notre vie après le Blanc et le Noir.
Vous êtes conquis, intrigués, intéressés par cette culture colorée qui nous entoure.